Chronique littéraire
16 mai 2020

Kazuo Ishiguro "Auprès de moi toujours" ou Le risque de déplaire

ISHIGURO Kazuo "Auprès de moi toujours" Editions « Des deux terres ».                 Cette chronique ne se veut pas une étude de l’œuvre de Kazuo Ishiguro et n’a pas la prétention de constituer un document de référence dans la littérature tournant autour de cet auteur. Elle n’est qu’un avis subjectif d’une expérience de lecture.                 La quatrième de couverture…
Chronique littéraire
24 février 2020

Olga Tokarczuk : Dieu, le temps, les hommes et les anges

TOKARCZUK Olga « Dieu, le temps, les hommes et les anges ».                 Le village d’Antan se situe nulle part mais il se situe en Pologne. Il est au milieu de l’univers mais il est sur la terre. Il n’a pas de frontières mais il est délimité. On ne peut les franchir mais elles sont franchissables puisqu’au-delà de cette…
Chronique littéraire
04 janvier 2020

Olga Tokarczuk : sur les ossements des morts

« Sur les ossements des morts »… on se demande. Et puis la noirceur du roman nous révèle la noirceur du titre. Mais celui là ou un autre. Enfin l’auteure, à la toute fin du roman, décrivant le basculement de l’automne vers l’hiver, récite pour elle-même, approximativement, un vers de William Blake : « Conduis ta charrue par-dessus les ossements des…
Chronique littéraire
18 décembre 2019

Du romantisme au réalisme dans l'œuvre de Georges Sand "Mauprat"

Quelques jouvenceaux incompétents sont en train de casser les jouets que les électeurs ont bien voulu leur prêter : la République, les services publics, les retraites, que sais-je encore. Qui peut bien, aujourd’hui, leur faire la leçon, si tant est qu’ils aient envie de tendre l’oreille, que nos illustres ainés tels que Giono, George Orwell ou précisément Georges…
Chronique littéraire
09 décembre 2019

Dino Buzzati Le désert des Tartares ou "la vie derrière soi"

                 Il y a des livres qu’on est triste de terminer. « Le désert des Tartares » est de ceux là. S’installe alors une nostalgie qui induit de la réticence à ouvrir un nouveau roman comme s’il était injurieux de passer, sans transition, sans deuil, sans rituel aucun, à autre chose. Ce sentiment d’une rupture n’est pas rare mais…