27 mars 2021

Un hommage à celle qui monte et à celui qui descend

Par L'ALTERITE  - 

Vauban

 

Il y a tes aïeux

Puis il y a ton père

Puis il y a ta mère

Qui servent, Ô mon fieu

De rempart à l’Amère.

Puis il n’y a plus que ton père

Et les vieux de ta femme

Mais bientôt cette infâme

Fait feu sur l’un et feu de l’autre.

Il ne reste des nôtres

Alors que ton beau-père

Q'une crise rattrape.

Quand il passe à la trappe,

Tu cherches d’autres pères

Désespérément,

Quelques vieux aimants

Infiltrés de faucheuse.

Et si tu as l’heureuse

Destinée de déchoir

Tu deviens du terrier

Le dernier rempart

De tes nombreux cadets.

Alors, il faut tenir

Toi l’aîné jusqu’au pire

Que tu ne connais pas.

 

Nice Janvier 2011

Romain BOURLARD

(Poème tiré de "Petit recueil éclectique et épousseté", oeuvre collective)

 

Zéro virgule treize pourcent

 

Le p’tit cœur de p’tit Louis

A sept cent vingt heures

Aujourd’hui.

Il a glissé son pécule

Dans son p’tit réticule

Mais il ne sait pas encore

S’il aura la place

Car sept cent vingt

Dans ses p’tits poings

C’n’est point perdre la face.

A moins qu’on ne compare

Ce score qui n’est pas nul

A celui de son père

Qu’on pare encore d’une jeunesse

Toute alanguie d’une paresse

Mais qui masque pourtant

Un cumul important

De trois cent mille heures de vol.

Point autant cependant

Que celui de grand-père

Que celui de babone

Qui en compte le double

Au temps qui l’adoube

Avant son envol.

 

Taverny 27/3/2021

L'Altérité